SAHARA OCCIDENTAL : HALTE A LA REPRESSION LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS
SAHARA OCCIDENTAL : HALTE A LA REPRESSION
LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS
Chaque jour, la population sahraouie des
territoires occupés et du sud du Maroc est victime d’un nouveau cycle de graves
violations des droits de l’homme par les forces d’occupation marocaines
sous un siège militaire et un blocus médiatique: arrestations arbitraires,
déplacements forcés, torture, entraves aux activités des associations
sahraouies, assassinats. Les évènements
de ces dernières semaines sont particulièrement graves: enlèvement et
assassinat d’un vieil homme sahraoui à El Ayun, agression raciste contre deux
étudiantes sahraouies sur le site
universitaire de Titouan, arrestation arbitraire et jugement de la journaliste
sahraouie Nezha Khalidi.
Le vendredi 7 juin 2019, les forces d’occupation
marocaines ont arrêté des jeunes Sahraouis
à Smara alors qu’ils tentaient d’atteindre la maison de l’ex-détenu
politique et journaliste sahraoui, Salah Eddine Lebsir, libéré après 4 ans
d’emprisonnement. Lors de leur
arrestation, ils ont été brutalement agressés, battus, traînés dans la rue et
soumis à toutes sortes d’insultes et d’abus par les agents de la police
marocaine.
Les violations des droits de l’homme, telles que
l’utilisation de la force disproportionnée contre des personnes sans défense ne
constituant pas une menace, la liquidation
physique résultant de l’usage illégal de la force dans les territoires
occupés, comme le Sahara occidental, constituent
une grave violation de la quatrième Convention de Genève.
Le Collectif des associations de la Communauté
Sahraouie en France et en Europe suit avec une vive inquiétude tous ces
événements et les conditions inhumaines
subies par les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
Tout ceci confirme clairement la persistance par l’occupant de la violation de
toutes les conventions et normes internationales des droits de l’homme. Ces
actes reflètent aussi le mépris du Maroc du droit international et son
indifférence à ses obligations dans ce domaine. Compte tenu de ce qui
précède :
-Nous condamnons
fermement ces pratiques et ces violations des droits de l’homme et nous
exigeons l’arrêt de la répression contre la population sahraouie
-Nous
demandons l’élargissement du mandat de la Mission de Nations unies pour
l’organisation du Référendum au Sahara Occidental (MINURSO) à la surveillance des droits de l’homme et au
suivi des personnes impliquées dans ces actes criminels devant les juridictions
internationales
-Nous
tenons le régime marocain, soutenu par le gouvernement français, responsable de toutes ces graves violations des droits de
l’homme
-Nous
appelons le Conseil de sécurité de l’ONU,
l’Union européenne et l’Union africaine, ainsi que les organisations
internationales des droits de l’homme à
intervenir rapidement pour ouvrir les territoires sahraouis occupés aux
observateurs internationaux et à la presse, pour connaître la réalité de ce qui
se passe et mettre fin à la répression du peuple sahraoui
-Nous
saluons la lutte pacifique du peuple sahraoui dans les territoires
occupés et au sud du Maroc et nous lui affirmons notre pleine solidarité dans
sa lutte contre l’occupation marocaine pour imposer les choix légitimes du
peuple sahraoui à la liberté et l’indépendance.
Paris,
le 13 juin 2019
Collectif des Associations de la Communauté
Sahraouie en France et en Europe :shdiasporafr@gmail.com Plateforme pour la Solidarité avec le peuple du Sahara occidental: plateformeSO@gmail.com
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