Fin de la table-ronde sur le Sahara occidental : les délégations appelées à un autre round
GENEVE - Les délégations des parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, et des pays voisins, l'Algérie et la Mauritanie, ont été appelées vendredi à une nouvelle table-ronde sur le conflit du Sahara occidental occupé.
A l'issue de deux jours de travaux à Bursins (Vaud - Suisse), qui se sont tenus conformément à la résolution 2440 du Conseil de Sécurité de l'Onu, adopté en octobre dernier, visant la conclusion d’une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable prévoyant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, les délégations "se sont félicitées de l'intention de l'Envoyé personnel de les inviter à nouveau dans le même format", a indiqué un communiqué distribué à la presse, mais qui ne précise pas de date.
Selon les termes du communiqué, les délégations "se sont engagées, au cours des travaux de cette deuxième table-ronde sous l'égide de l'Envoyé spécial du SG de l'Onu, Horst Kohler, "avec courtoisie" et "ouverture" dans un climat de "respect mutuel", saluant le "nouvel élan" créé par la première table-ronde de décembre dernier.
Les délégations ont également exprimé leur volonté de "continuer de s’engager dans le processus avec sérieux et respect", ajoute le communiqué final, soulignant qu'elles ont convenu qu'il fallait "renforcer la confiance".
"Les délégations ont eu des discussions approfondies sur les moyens de parvenir à une solution politique et mutuellement acceptable sur la question du Sahara occidental, qui soit réaliste, réalisable, durable, fondée sur un compromis juste, durable et assurant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément à la résolution 2440 (2018) du Conseil de sécurité", a-t-on indiqué, annonçant qu'elles ont décidé de poursuivre la discussion afin "d'identifier les éléments de convergence".
"Il y avait un consensus sur le fait que l'ensemble du Maghreb bénéficierait grandement d'une solution à la question du Sahara occidental", a-t-on noté, précisant que les délégations ont également reconnu que la région avait une responsabilité "particulière" pour contribuer à une solution.
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