Affaire Marocleaks : Silence de la presse française sur le verdict du tribunal
Selon Eric Zemmour, dont les propos ont été corroborés par l’ancienne ministre Michelle Alliot Marie, “il y a une grande intimité entre la classe politique française de droite comme de gauche et les dirigeants des trois pays maghrébins en particulier la Tunisie et le Maroc. On a l’impression que le roi du Maroc, pour ne pas le nommer, “achète” toute la classe politique française et médiatique en les recevant à La Mamounia…”.
Cette vérité se trouve derrière le silence assourdissant de la presse française sur le procès de la dénommée « affaire marocleaks » qui a dévoilé cette complicité entre les élites françaises et la monarchie sanguinaire alaouite. Procès tenté et perdu par Le Point et son ancienne journaliste Mireille Duteil.
Conscient de leur pari perdu, les plaignants ont répondu par l’absence lors des deux audiences du Tribunal de Première instance de Paris qui a fini par les débouter, le 22 mars 2018 retenant la bonne foi qui a animé le journaliste Olivier Quarante et le sérieux de l’enquête menée par Daniel Schneidermann.
Les témoins présentés ont indiqué :
– ne pas croire au caractère gratuit des articles publiés dans le journal marocain.
– n’être pas surpris par les pratiques imputées aux journalistes par des documents crédibles, s’étant pour certains vus proposer des vacances avantageuses.
– dénonçaient un lien de connivence d’une élite journalistique dont participerait Madame Duteuil avec des responsables proches du pouvoir marocain et de ses services secrets.
– et condamner le fait d’écrire dans un organe de presse d’un pays où la liberté de la presse n’existe pas tout tout en couvrant l’actualité de ce pays, particulièrement des articles n’abordant pas les seujets sensibles au pouvoir marocain tel que le Sahara Occidental ou les affaires liées à la monarchie.
M. Brousky précisait qu’il tenait d’un journaliste de “L’Observateur du Maroc” (devenu aujourd’hui L’Observateur du Maroc et de l’Afrique) que Mme Duteil était “grassement et régulièrement rémunérée (4000 euros par mois) pour sa collaboration régulière à l’organne de presse marocain.
Mireille Duteil, du Point, José Garçon de Libération, Vincent Hervouet de TFI et LCI et Dominique Lagarde de l’Express ont succombé à la tentation de l’argent trop facile et sont tombés dans le piège des services secrets marocains. Leur mission ? : Réluire l’image de la monarchie marocaine à un moment où elle est secouée par les vents du Printemps Arabe et accuser le Front Polisario de collision avec les organisations terroristes activant dans la région du Sahel.
En plus de la gracieuse rémunération, les journalistes français recevaient des billets aller-retour payés par la DGED et logeaient dans des hôtels luxueux, tel La Mamounia :
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