La fondation Kennedy condamne la tentative marocaine de discréditer la militante sahraouie, Aminatou Haidar
La Fondation Kennedy a condamné avec "la plus grande fermenté" la récente tentative de la presse marocaine de jeter le discrédit sur la militante sahraouie, Aminatou Haidar, déplorant une énième attaque visant à nuire à la réputation des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara occidental.
Dans un communiqué diffusé mardi sur son site internet, la Fondation Kennedy s’est indignée des "allégations" colportées par le site marocain, le360.ma, selon lesquelles les activités d’Aminatou Haidar et bien d’autres militants sahraouis sont financés de l’étranger pour mener "diverses actions de déstabilisation et de bouleversements" dans les territoires sahraouis occupés.
Un article récent d'une publication marocaine cherche à jeter le discrédit sur la militante des droits de l'Homme sahraouie et la lauréate du prix Robert F. Kennedy, Aminatou Haidar, en affirmant que ses activités en faveur des droits de l'Homme sont financées de manière inappropriée", écrit la fondation sans citer nommément le 360.ma.
La fondation Kennedy "condamne fermement cette attaque contre Mme Haidar et d’autres défenseurs des droits de l'Homme et appelle le Maroc à garantir les droits à la liberté d’expression et d’association conformément à ses obligations en tant qu’Etat partie du pacte international sur les droits civils et politiques".
L’ONG américaine souligne que l’article en question, basé selon le site marocain sur -prétendue document confidentiel ostensiblement omis de publication- "porte atteinte à la réputation d’autres défenseurs des droits de l’Homme et ONG".
"C'est la dernière d'une longue série d'attaques marocaines contre des ONG et des activistes crédibles qui mènent des activités légitimes en faveur des droits humains au Sahara occidental", déplore le centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme.
L’ONG rappelle, à ce titre, les observations finales du Comité des droits de l’Homme de l’ONU qui a exprimé récemment son inquiétude face "aux restrictions disproportionnées et injustifiées", dont font l’objet les défenseurs des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé.
Commentaires
Enregistrer un commentaire