La CONASADH appelle à faire pression sur le Maroc pour libérer tous les détenus sahraouis
La Commission nationale sahraouie des droits de l'Homme (CONASADH) a dénoncé, mercredi, dans un communiqué, les nouvelles mesures et l'arrestation "arbitraire et inique" des membres du groupe des étudiants sahraouis, ainsi que les pratiques "répressives" exercées par l'administration pénitentiaire marocaine à Marrakech, appelant "les forces éprises de justice à exercer des pressions sur l'occupant marocain en vue de libérer tous les détenus sahraouis".
Dans son communiqué repris par l'Agence de presse sahraouie (SPS), la CONASADH a affirmé sa solidarité avec tous les détenus politiques sahraouis et avec leurs familles qui font face à des maltraitances infligées par les autorités marocaines contraires aux us et chartes internationales".
La CONASADH a également appelé les autorités marocaines d'occupation à annuler " les peines iniques " prononcées contre ces militants et détenus sahraouis, de révéler le sort de tous les disparus sahraouis et d'ouvrir le territoire occupé de la République arabe sahraouie (RASD) aux médias, les observateurs internationaux, les personnalités et les délégations parlementaires en vue d'enquêter sur " les graves violations" perpétrées par l'Etat marocain.
Elle a, par ailleurs, salué "la position unie des étudiants sahraouis détenus qui bravent les autorités d'occupation marocaines, la présence assidue des familles et l'élan de solidarité d'étudiants, de militants et défenseurs des droits de l'homme avec le groupe d'étudiants détenus à Marrakech", ajoute le communiqué.
Les faits de l'affaire du procès intenté à l'encontre des détenus remontent à fin janvier 2016, lorsque les autorités marocaines avaient lancé une vaste campagne d'arrestations arbitraires à Marrakech et Agadir et dans la ville occupée de Boudjdour, soldée par l'arrestation de 18 étudiants sahraouis connus pour leur activisme politique et leur soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. Ils ont été transférés vers la prison de Marrakech pour des crimes fictifs, en représailles à leur militantisme et positions politiques.
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