Palestine/ONU: Abbas rejette la médiation américaine, réclame une conférence de paix

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a demandé mardi à New York la tenue en milieu d’année d’une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient, appelant à la création d’un mécanisme multilatéral comme alternative à la médiation américaine.

Dans un rare discours prononcé à la tribune des Nations Unies, le président Abbas a été catégorique concernant l’offre de paix américaine en affirmant que les Palestiniens allaient " s’opposer à toute solution allant contre la légitimité internationale".
Nous sommes ici parce que les Palestiniens souhaitent continuer à travailler dans une atmosphère positive (..) Nous avons le courage de dire oui et aussi le courage de dire non et c’est une position appuyée par le droit international", a déclaré Mahmoud Abbas en réponse au plan de paix que l’administration américaine veut imposer unilatéralement.

Les affirmations que les Palestiniens refusaient le dialogue "ne sont pas vraies", a-t-il expliqué au Conseil de sécurité car c’est "l’intransigeance des Israéliens qui a provoqué l’échec du processus de paix". "Israël s’est détournée de la solution à deux Etats", a-t-il ajouté.

Le président palestinien a rappelé, à ce propos, la participation des Palestiniens à la conférence de Madrid en 1991 puis aux négociations d’Oslo en 1994 en évoquant les huit mois de discussions avec l’ancien Premier ministre Ehud Olmurt et les quatre rencontres initiées avec le président Trump à Washington pour relancer le processus de paix.

"Comment peut-on dire que les palestiniens refusent de négocier ", a-t-il enchainé en affirmant que si " le processus de paix est dans l’impasse" c’est en raison de " la décision américaine de retirer la question d’El-Qods occupé de la table des négociations ".

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Horst Kohler reçoit la militante sahraouie Aminatu Haidar

Sahara occidental: Podemos dénonce les manœuvres expansionnistes du Maroc

L'Algérie condamne et rejette l'immixtion "flagrante" du PE dans ses affaires internes