Crise libyenne: réunion des pays voisins à Niamey pour approfondir les concertations et appuyer le processus politique
La 9e réunion ministérielle des pays voisins de la Libye se tiendra mercredi à Niamey (Niger) avec la participation de représentants d'organisations régionales et internationales en vue d'approfondir les concertations et la coordination entre les pays de la région pour relever les défis actuels et appuyer le processus politique dans le pays.
Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats Arabes, Abdelkader Messahel, qui prendra part à la réunion, avait précisé que cette rencontre visait à "examiner plusieurs questions liées à la situation dans la région qui est désormais confrontée au terrorisme, au crime organisé, au trafic de drogue et d'armes et à la migration clandestine".
Outre les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, du Niger, de l'Egypte, de la Tunisie, de la Libye, du Tchad et du Soudan, seront aussi présents à cette rencontre le Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, chef de la Mission d'appui des Nations Unies pour la Libye
(MANUL), Martin Kobler, l'ancien président de la Tanzanie, envoyé spécial de l'Union africaine pour la Libye, Jakawa Kikwete, et le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abu El Gheit.
Cette session permettra d'examiner la situation à la lumière des derniers développements intervenus en Libye et des efforts consentis aux niveaux national, régional et international pour le règlement de la crise en Libye dans le cadre du processus politique.
Elle sera également mise à profit pour procéder à une évaluation de la menace de la persistance de la crise dans ce pays et de ses répercussions sur la sécurité et la stabilité des pays voisins et examiner les moyens d'appuyer le processus politique et les efforts pour le rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans le pays.
A l'issue de sa rencontre jeudi à Alger avec M. Kobler, M. Messahel avait souligné que la rencontre de Niamey "participe du soutien à la Libye et au Niger qui traverse, lui aussi, une conjoncture difficile", notamment suite
à l'enlèvement d'un humanitaire américain vendredi soir au Niger, à la mort de deux gardes pendant le rapt et à l'attaque contre un camp de réfugiés maliens dans la région de Tahoua (350 km au nord-est de Niamey) qui a fait 22 morts parmi les soldats nigériens.
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