Les enfants palestiniens vivent dans la peur, l’intimidation, la violence et la mort
Les enfants palestiniens vivant sous l’occupation israélienne, grandissent dans un climat de peur, d’intimidation, de violence et de mort, sur des territoires semblables à une "prison collective" et soumis à un "blocus", s’est indigné mercredi à Londres, un parlementaire britannique.
Lors d’un débat sur l’impact des conditions de vie des enfants palestiniens sur leur santé, à la chambre des Lords, le membre Norman Reginald Warner, a affirmé que les enfants palestiniens de Ghaza et de Cisjordanie, vivent dans des conditions "déplorables" entre la "prison collective", le blocus et l’occupation militaire israélienne.
Il a dit éprouver un "sentiment d'indignation" face aux conditions dans lesquelles vivent les enfants de Palestine "au jour le jour et chaque jour".
Citant des chiffre de l’organisation "Save the Children" (épargnez les enfants, ou sauvez les enfants), l’intervenant a souligné qu’à Ghaza, où les enfants ont connu trois invasions militaires en six ans, "551 enfants ont été tués" et 3.436 ont été blessés, dont 10% sont handicapés à vie.
Les taux de retard de croissance et la malnutrition à long terme restent élevés, tandis que l'anémie touche près de 60% des écoliers et même plus d'enfants, a-t-il ajouté.
"Dans cette prison collective (Ghaza ndlr), 95% de l'eau est impropre à la consommation humaine", a déploré Lord Warner, évoquant également la pénurie permanente des médicaments et les foyers précaires en raison de la destruction de 10.000 maisons par l’occupant israélien.
Ces enfants font face aux frappes aériennes israéliennes qui ont tué récemment deux enfants et détruit les centrales électriques. La base de l’économie de la Palestine a été dévastée, sa classe moyenne anéantie et un tiers des écoles détruites, a-t-il encore dit.
Trente pour cent des demandes de patients, souvent des enfants, de quitter Ghaza pour un traitement médical sont refusées, et la population est de plus en plus dépendante de l'aide humanitaire.
"Les enfants de Ghaza ont été condamnés, sans aucune faute de leur part, à un avenir sans espoir", s’est indigné le parlementaire.
En Cisjordanie, où il a dit avoir été en avril dernier, "les enfants palestiniens grandissent dans une culture de la peur, l'intimidation, la suspicion et parfois la mort".
Il a aussi exprimé son inquiétude face à la menace quotidienne de la violence contre ces enfants relevant que le nombre des enfants tués en Cisjordanie a plus que doublé au cours des deux dernières années.
"Entre octobre 2015 et Mars 2016, 44 enfants palestiniens ont été tués. Les forces de sécurité israéliennes utilisent des balles réelles contre les enfants", a déploré Lord Warner, soulignant qu’en avril dernier, 414 enfants palestiniens se trouvaient dans une prison militaire, en violation de la quatrième Convention de Genève.
Il cite Military Court Watch pour dire que le nombre d'enfants palestiniens arrêtés par les forces israéliennes a augmenté de 156% depuis Septembre 2015.
"Beaucoup de ces enfants sont battus et détenus dans des conditions dangereuses et abusives, sans avoir accès à leurs parents ou à des avocats, pour avoir jeté des pierres en signe de protestation", s’est-il indigné.
Les conséquences sociales et mentales de ces conditions de vie sur les enfants sont difficiles à prendre en charge, et les dommages "dévastateurs" et "quasiment irrémédiables", a-t-il soutenu.
Il a invité le nouveau gouvernement du Royaume-Uni à revoir sa politique avec le gouvernement israélien sur cette situation, pour le respect de la primauté du droit, mais aussi pour sa "propre crédibilité auprès des autres transgresseurs du droit international".
Lors du débat, il a été rappelé que L'Unicef estime qu'au moins 373.000 enfants, soit, près de la moitié des enfants de Ghaza, ont besoin d’un soutien psychosocial.
Pour sa part, Lord Judd, du Labour Party (parti travailliste) s’est dit "profondément préoccupé" par "l'escalade actuelle de la violence israélienne" et le nombre des enfants palestiniens détenus par Israël sans inculpation ni jugement.
Il s’est également dit "troublé" par le nombre des écoles détruites à Ghaza.
D’autres membre de la chambre des lords sont intervenus, tels que la baronne Jennifer Louise Tonge, Christopher Thomas James, le conservateur Archibald Gavin Hamilton, la travailliste Doreen Elizabeth Massey, exprimant leur indignation face aux conditions de vie des enfants palestiniens, condamnés à un avenir sans espoir, sous l’occupation israélienne, chiffres et faits à l’appui.
Ils sont convenus que la responsabilité leur incombait tous d’améliorer les conditions des enfants de la Palestine afin d’éviter la "une génération perdue et une tragédie à grande échelle".
A noter qu’un forum parlementaire sur la Palestine avait été organisé mardi ou les intervenants ont mis l’accent sur le rôle "positif" que pourrait jouer le Royaume-Uni pour le retour de la paix, la stabilité et la justice en Palestine.
Lors d’un débat sur l’impact des conditions de vie des enfants palestiniens sur leur santé, à la chambre des Lords, le membre Norman Reginald Warner, a affirmé que les enfants palestiniens de Ghaza et de Cisjordanie, vivent dans des conditions "déplorables" entre la "prison collective", le blocus et l’occupation militaire israélienne.
Il a dit éprouver un "sentiment d'indignation" face aux conditions dans lesquelles vivent les enfants de Palestine "au jour le jour et chaque jour".
Citant des chiffre de l’organisation "Save the Children" (épargnez les enfants, ou sauvez les enfants), l’intervenant a souligné qu’à Ghaza, où les enfants ont connu trois invasions militaires en six ans, "551 enfants ont été tués" et 3.436 ont été blessés, dont 10% sont handicapés à vie.
Les taux de retard de croissance et la malnutrition à long terme restent élevés, tandis que l'anémie touche près de 60% des écoliers et même plus d'enfants, a-t-il ajouté.
"Dans cette prison collective (Ghaza ndlr), 95% de l'eau est impropre à la consommation humaine", a déploré Lord Warner, évoquant également la pénurie permanente des médicaments et les foyers précaires en raison de la destruction de 10.000 maisons par l’occupant israélien.
Ces enfants font face aux frappes aériennes israéliennes qui ont tué récemment deux enfants et détruit les centrales électriques. La base de l’économie de la Palestine a été dévastée, sa classe moyenne anéantie et un tiers des écoles détruites, a-t-il encore dit.
Trente pour cent des demandes de patients, souvent des enfants, de quitter Ghaza pour un traitement médical sont refusées, et la population est de plus en plus dépendante de l'aide humanitaire.
"Les enfants de Ghaza ont été condamnés, sans aucune faute de leur part, à un avenir sans espoir", s’est indigné le parlementaire.
En Cisjordanie, où il a dit avoir été en avril dernier, "les enfants palestiniens grandissent dans une culture de la peur, l'intimidation, la suspicion et parfois la mort".
Il a aussi exprimé son inquiétude face à la menace quotidienne de la violence contre ces enfants relevant que le nombre des enfants tués en Cisjordanie a plus que doublé au cours des deux dernières années.
"Entre octobre 2015 et Mars 2016, 44 enfants palestiniens ont été tués. Les forces de sécurité israéliennes utilisent des balles réelles contre les enfants", a déploré Lord Warner, soulignant qu’en avril dernier, 414 enfants palestiniens se trouvaient dans une prison militaire, en violation de la quatrième Convention de Genève.
Il cite Military Court Watch pour dire que le nombre d'enfants palestiniens arrêtés par les forces israéliennes a augmenté de 156% depuis Septembre 2015.
"Beaucoup de ces enfants sont battus et détenus dans des conditions dangereuses et abusives, sans avoir accès à leurs parents ou à des avocats, pour avoir jeté des pierres en signe de protestation", s’est-il indigné.
Les conséquences sociales et mentales de ces conditions de vie sur les enfants sont difficiles à prendre en charge, et les dommages "dévastateurs" et "quasiment irrémédiables", a-t-il soutenu.
Il a invité le nouveau gouvernement du Royaume-Uni à revoir sa politique avec le gouvernement israélien sur cette situation, pour le respect de la primauté du droit, mais aussi pour sa "propre crédibilité auprès des autres transgresseurs du droit international".
Lors du débat, il a été rappelé que L'Unicef estime qu'au moins 373.000 enfants, soit, près de la moitié des enfants de Ghaza, ont besoin d’un soutien psychosocial.
Pour sa part, Lord Judd, du Labour Party (parti travailliste) s’est dit "profondément préoccupé" par "l'escalade actuelle de la violence israélienne" et le nombre des enfants palestiniens détenus par Israël sans inculpation ni jugement.
Il s’est également dit "troublé" par le nombre des écoles détruites à Ghaza.
D’autres membre de la chambre des lords sont intervenus, tels que la baronne Jennifer Louise Tonge, Christopher Thomas James, le conservateur Archibald Gavin Hamilton, la travailliste Doreen Elizabeth Massey, exprimant leur indignation face aux conditions de vie des enfants palestiniens, condamnés à un avenir sans espoir, sous l’occupation israélienne, chiffres et faits à l’appui.
Ils sont convenus que la responsabilité leur incombait tous d’améliorer les conditions des enfants de la Palestine afin d’éviter la "une génération perdue et une tragédie à grande échelle".
A noter qu’un forum parlementaire sur la Palestine avait été organisé mardi ou les intervenants ont mis l’accent sur le rôle "positif" que pourrait jouer le Royaume-Uni pour le retour de la paix, la stabilité et la justice en Palestine.
APS
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